mardi 19 décembre 2017

Parenthèse d'actualité : Welcome in Vienna

With a little help from my friend (1938)
Trois fois de notable rien ces jours-ci.
Juste Sebastian Kurz (ÖVP, Parti populaire, indécrottables réacs) et Heinz-Christian Strache, (FPÖ, Parti de la liberté, fascistes identitaires) formant un gouvernement en Autriche. Juste une bande de nazillons relookés, enfin, plus ou moins, raflant les ministères de l'intérieur, de l'armée et des affaires étrangères. Et des Sports, la force ne vient-elle pas dans la joie ? Et annonçant le rétablissement probable de la journée de 12 heures. Et la chasse aux réfugiés. Et d'autres joyeusetés encore.
Alors, plutôt que d'aller simplement dégueuler et comme on n'a pas de chanson autrichienne pour manifester notre mauvaise humeur, on se repassera avec bonheur la splendide trilogie d'Axel Corti Welcome in Vienna (1982-1986).
Précisons que le premier extrait se passe en 1938, le second en fin 1944.
On comprendra mieux pourquoi les Autrichiens les plus sympathiques ont toujours voué quelque exécration à leur chère patrie.



7 commentaires:

  1. On peut imaginer la réaction d'un Thomas Bernhard. Indécrottables autrichiens...

    RépondreSupprimer
  2. Pour reprendre le dernier Prix Goncourt: de nouveau à "L'ordre du jour..."

    RépondreSupprimer
  3. On agrémentera utilement son austrophobie (même s'il y en a des biens) par la lecture de Claustria de Régis Jauffret. Enfin pour ceux qui ne seraient pas encore allé dégueuler...

    RépondreSupprimer
  4. Loin de nous l'idée d'être austrophobes ou, je sais pas moi, hongarophobes mais l'histoire a de ces retours d'estomac de temps en temps!
    Au fait, si quelqu'un, parmi notre éminent lectorat, saurait le titre d'un film (vu il y a longtemps dans un pays lointain) racontant une évasion collective de prisonniers Russes du camp de Mauthausen, début 45, et de la chasse à l'homme qui s'ensuit, nous lui en serions trèèèès reconnaissant.

    RépondreSupprimer
  5. Alors là, chapeau.
    C'est tout à fait ça. Je l'avais vu sous le titre "Donde no hay piedad, solo queda cobardia" dans les années 90 dans un ciné club de Mexico.
    Merci pour ce cadeau de noël, Wrob.

    RépondreSupprimer
  6. De rien amigo ! Pour poursuivre dans ce que l'Autriche peut donner de mieux, je t'invite également à lire ce qui pourrait quasiment être qualifié de "conte de Noël" : la nouvelle "Pauvre petit garçon !" issue du recueil Le K de Dino Buzzati (décidément on va faire toute l'Europe).

    RépondreSupprimer